On peut distinguer plusieurs catégories de rachat de crédit. On parle de rachat locataire lorsque le regroupement concerne plusieurs prêts à la consommation. Si le débiteur décide de restructurer des prêts à la consommation et immobiliers en un seul, il s’agit du rachat de crédit immobilier ou hypothécaire.
Le rachat de crédit consommation
Avec ce type de rachat de crédit, il est désormais possible de regrouper les différents crédits à la consommation. Tels que les crédits personnels, les crédits revolving, les crédits auto, découverts bancaires, etc. Ainsi, on réduit le montant des annuités et même le coût des prêts.
Les propriétaires, ainsi que les locataires ayant une source de revenus fixe et stable peuvent y prétendre. Ils ne doivent pas toutefois être fichés à la Banque de France.
Lorsqu’il n’y a pas de garantie mise en jeu, le montant maximal pouvant se débloquer est de 80 000 euros. Pour les bailleurs fournissant une caution, cette somme peut se chiffrer à 122 000 euros pour une durée de 12 ans. Au-delà de cette échéance, le souscripteur doit prévoir des biens à hypothéquer.
Le rachat de crédit hypothécaire
Lorsque le regroupement concerne des prêts à la consommation et crédit immobilier, il s’agit du rachat de crédit hypothécaire. Ce type de rachat intéresse les propriétaires et accédants au patrimoine constatant des difficultés à acquitter leurs annuités. Ainsi, ils élargissent leur marge de dépense et peuvent quelquefois jouir d’une trésorerie en plus.
Pour la garantie, deux choix s’ouvrent pour le souscripteur : une hypothèque ou un cautionnement. Néanmoins, l’hypothèque est la plus commune. Si le débiteur n’arrive pas à rembourser son emprunt, les établissements de crédit peuvent saisir les biens hypothéqués.
Une hypothèque peut être valable pendant la durée du contrat, mais ne peut pas dépasser 35 ans.