Tout comme avec le crédit conso, le prêt travaux et le prêt immobilier peuvent bénéficier d’aide de l’État. Le Plan épargne logement en est un exemple. Il s’agit d’une technique d’épargne régulée afin de profiter d’un emprunt profitable par la suite. En plus de l’éventualité du crédit, il possède d’autres avantages. De nombreux inconvénients sont également remarqués avec le Plan épargne logement.
Les avantages du PEL
Le Plan épargne logement offre de nombreux avantages à son bénéficiaire. Avant tout, il y a la possibilité de prêt au bout des 4 ans de blocage du compte. Pour rémunérer le compte bloqué, l’État verse une prime en plus de l’intérêt octroyé par l’établissement financier. À noter que la rémunération étatique est de l’ordre de 2,5% hors bonus et 3,5% avec prime. Ce compte jouit d’un prêt à taux fixe et non variable. Il est, quand même, révisé chaque année. Le crédit acquis est mis à la disposition du client immédiatement, sans temps d’attente. Cette opération d’emprunt est exonérée de frais de dossier. Les frais d’hypothèque sont réduits.
Les inconvénients du PEL
Le Plan épargne logement présente en même temps des inconvénients considérables. L’un d’entre eux réside dans le fait que ce compte est entièrement bloqué. Cela signifie que le bénéficiaire n’en jouisse pas pendant 4 ans au minimum. Après l’année 2002, le taux n’est plus très intéressant. D’ailleurs, il est calculé sur une base brute et non nette comme pour les autres livrets d’épargne. Cela rend le prêt immobilier classique plus intéressant selon le contexte. De plus, le crédit immobilier obtenu dépend fortement du montant épargné. De ce fait, moins ce montant est important, moins intéressant devient le PEL. Les prélèvements sociaux sont très importants en PEL, soit 10% au total. Concernant les versements, ils deviennent impossibles après les 10 ans du compte.