Depuis ses deux entrées en vigueur le 1er septembre 2010 et le 1er mai 2011, la Loi Lagarde a bouleversé l’univers des crédits. Avant lui, les banques et sociétés de crédit proposaient des taux très divergents. Les débiteurs de réserve d’argent, de prêt personnel ou encore de crédit conso avaient chacun leur propre TEG. Pourtant, nombreux d’entre eux étaient engouffrés dans le surendettement à cause du caractère très attractif du crédit renouvelable plus particulièrement. Un an après sa deuxième application officielle, la donne a beaucoup changé.
Une évaluation positive sur une base d’un an
Depuis l’année 2011, les demandes de prêt renouvelable ont baissé de plus de 2 millions dans tout le pays. Ce chiffre est donné par l’Association française des sociétés financières ou ASF.
Pendant l’année dernière, les fermetures de compte dépassent largement le chiffre d’ouverture. En effet, 3,9 millions d’autres comptes ont été ouverts. Les anciens abonnés ayant fermé leur compte revolving ont été 5,9 millions.
Ce n’est que l’évaluation des mouvements financiers des membres de l’ASF uniquement. À savoir que cette organisation gère presque la quasi-totalité, 80%, des crédits permanents en France. Ce grand changement est enregistré depuis le lancement de la Loi Lagarde en 2010, qui continue toujours sa route jusqu’à maintenant.
Des taux beaucoup plus convergents
La convergence des taux proposés par les sociétés de crédit figure parmi les objectifs de la mise en place du dispositif Lagarde. C’est un fait bien justifié que les crédits renouvelables enregistraient un taux beaucoup plus élevé que les autres prêts. C’est pour cette raison que l’État a décidé de les mettre au même rang que les crédits affectés comme le crédit auto.
Désormais, la nature du crédit à la consommation ne signifie plus rien. Il faut prendre en compte le montant de l’emprunt pour attribuer le taux convenable.