Avec un système fiscal moins avantageux, un surcroît des taxes et des plus values et des prix élevés, le secteur immobilier semble moins rentable. Une question se pose : faut-il toujours continuer dans ce sens et investir dans ce marché ?
Comprendre la situation
Avec un marché de l’immobilier très terne, la solution semble venir de la loi Scellier. Pourtant, le gouvernement n’a pas tenu sa promesse. Le taux de réduction d’impôt relatif à l’acquisition d’un logement neuf va passer de 22 % à 18 %, voire 16 %. Certains annoncent même que cette revue à la baisse peut atteindre une valeur de 14 %, pour l’année 2013.
De plus, les taxes relevées sur les plus-values des propriétés, autres que la résidence principale, peuvent être renforcées. À partir du 1er février 2012, la réévaluation du barème de l’impôt permet à l’État de ponctionner davantage le contribuable, et ce, pour une plus grande durée. Résultant de ce constat, l’exonération prévue en cas de revente du bien après une quinzaine d’années de détention passe à trente ans.
Quelles alternatives ?
Si les avantages fiscaux liés au neuf s’amenuisent, investir dans un immobilier locatif s’avère plus indiqué. C’est le moment d’acquérir son patrimoine à l’aide d’un crédit immobilier. Effectivement, on peut bénéficier d’un système fiscal plus allégé. Néanmoins, détenir un bien locatif n’est pas de tout repos. L’entretien, l’assurance ou le paiement des dépenses obligatoires comme la taxe foncière peuvent rendre la facture, encore plus salée.
Le plus intéressant est d’investir dans des bureaux ou des locaux à fin commerciale. D’ailleurs, ils semblent plus rentables. L’acquisition ne s’effectue pas directement. Le futur propriétaire doit acheter des parts de sociétés civiles de placement telles que le SCPI. Les rendements peuvent être de l’ordre de 5 à 8 %.
Ainsi, il y a lieu de recourir à un crédit conso et sa réserve d’argent pour l’acquisition d’un bien immobilier.