Quelquefois, souscrire à un prêt immobilier donne lieu à plusieurs frais annexes qui alourdissent considérablement les mensualités. Ceci est le cas des assurances. Est-ce que le souscripteur est obligé de les inclure dans le crédit ? Quel doit être leur coût ? Le tout dans notre fiche.
Décès et invalidité
On a coutume de penser que ce type d’assurance n’est pas obligatoire. Pourtant, souscrire à un crédit immobilier ou à un crédit conso parait extrêmement difficile, sans le recours à une telle garantie. Effectivement, son objectif est de couvrir l’institution bancaire, car elle se charge de l’acquittement du capital restant. À condition que l’emprunteur soit frappé par la mort ou par une invalidité, permanente ou durable.
En couple, l’assurance peut se répartir entre les deux conjoints. Pour illustrer ce propos, on peut indemniser le mari à hauteur de 70 % et la femme de 30 %. Dans le cas où son épouse meurt, l’homme ne rembourse que les 60 % de l’annuité, et vice versa. Effectivement, cela s’annonce comme une solution très indiquée pour réaliser des économies.
La garantie arrêt du travail
Le souscripteur n’est pas tenu de passer par cette garantie. L’assurance perte d’emploi couvre le remboursement des annuités au cas où l’emprunteur perd son travail. Le recouvrement peut être total ou partiel. Seuls les salariés peuvent prétendre à cette garantie. Souvent prohibitive et sujette à plusieurs restrictions, peu de souscripteurs plébiscitent ce type d’assurance.
La loi Lagarde
Après la mise en vigueur de cette loi le 1er septembre 2010, tout emprunteur peut accéder à n’importe quel type d’assurance, auprès de sa banque. Toutefois, il faut que les clauses proposent le même niveau de garantie que celui du contrat d’assurance de groupe. D’un autre côté, l’institution bancaire ne peut pas revoir à la hausse le taux du prêt, lorsqu’il accepte la délégation d’assurance. Ainsi, cela peut avoir des conséquences sur le taux effectif global du prêt travaux.