Avant toute souscription à un crédit immobilier, il importe de bien choisir entre un crédit à taux fixe ou variable. Avec le premier, l’emprunteur est plus en sécurité. En optant pour le deuxième, il peut bénéficier d’une éventuelle baisse des taux réglementaires. Éléments de réponse.
Le crédit à taux fixe
Le crédit immobilier à taux fixe représente 80 % du marché de crédit en 2009. Une fois le contrat établi entre les deux parties, le taux fixe ne peut plus se modifier. La revue de ce taux ne peut s’effectuer que lors d’une renégociation ou d’un recouvrement avant échéance.
Un des avantages du crédit conso à taux fixe est son énorme sécurité. Le souscripteur connaît dès le départ le montant de ses annuités. Malgré la conjoncture et l’évolution du marché, le taux et la durée de remboursement restent invariables. Cela permet à l’emprunteur de gérer au mieux son budget.
Toutefois, avec un crédit immobilier à taux fixe, on ne peut pas bénéficier des éventuelles revues à la baisse du taux directeur de la banque centrale.
Le prêt à taux variable
Le taux variable peut se réviser périodiquement, généralement tous les ans, et en fonction de la tendance de l’indice de référence. Les banques appliquent ce coefficient selon la situation de l’emprunteur. S’il présente un niveau de garantie élevée, la marge des banques est plus faible et le taux plus avantageux.
Le prêt personnel à taux variable est conseillé, lorsque le taux de départ est inférieur à celui d’un crédit à taux fixe. La revue à la baisse du taux directeur peut se répercuter sur les annuités. Pourtant, recourir à ce type d’emprunt n’est pas sans risque. Le crédit peut renchérir si les taux constatent une hausse. Ainsi, il parait très difficile de gérer les mensualités.