La plus grande question dans le domaine du crédit en ce moment est la suppression ou l’encadrement de la réserve d’argent. Cette forme de crédit conso est considérée comme étant très néfastes à l’économie nationale, car entraîne l’endettement de nombreuses familles. Benoît Hamon, Ministre délégué responsable de l’économie sociale et solidaire, se penche dessus depuis quelque temps déjà. En tant que débiteur, êtes-vous conscients de l’impact de l’une ou de l’autre de ces décisions ?
Le prêt personnel répondant au nom de revolving constitue 35% de tous les prêts effectués dans une société de crédit. Au niveau du surendettement enregistré dans le FICP (Fichier des incidences de paiement de prêt), 80% sont causés par le crédit renouvelable.
Le revolving a besoin d’un encadrement strict. Cela s’est déjà traduit par la création de la Loi Lagarde appliquée depuis le 1er septembre 2010 et le 1er mai 2011.
Son adoption n’a eu que quelques impacts jusqu’à maintenant. Cette loi interdit, par exemple, la proposition de revolving dans les magasins. Au lieu de la trésorerie, ces établissements devraient plutôt offrir une autre formule d’emprunt. Pourtant, nombreux d’entre eux continuent à aller à l’encontre de ce dispositif.
Une alternative beaucoup plus responsable
Que ce soit la suppression ou l’encadrement, la solution contre l’endettement tient de la conscience du client lui-même. S’il tient compte de son budget et de sa capacité de remboursement, il peut éviter le fichage. En outre, s’il prend en compte les critères de sélection et les mises en garde, il pourra éviter d’être surendetté.