Les situations de crise économique généralisée poussent, toujours, les gens à opter pour un rachat de crédit. Le but principal étant d’alléger les mensualités. Beaucoup se laissent facilement séduire par les offres de rachat de prêt. Pourtant, derrière ces propositions de rallongement de la durée de remboursement et d’affinement des périodicités se cachent des coûts plus lourds. Ce principal inconvénient du regroupement de crédit a donné naissance aux nouveaux dispositifs d’encadrement applicable à partir du 1er octobre 2012.
L’obligation de renseignement
Selon le décret du 30 avril 2012, l’établissement de crédit a une obligation d’information vis-à-vis de chaque débiteur souhaitant effectuer un rachat. La restructuration touche deux crédits conso et/ou immo en cours ou plus.
Tout comme pour une demande de crédit auto, le banquier met à la disposition de l’emprunteur toutes les informations indispensables. Le client doit, davantage, être informé sur l’aspect engageant un regroupement. Ainsi, il saura qu’il s’agit d’une solution miracle sans engagement.
L’avertissement sur les dangers de cette pratique
La naïveté des consommateurs a, souvent, été le facteur de blocage dans l’amélioration de leur situation financière. Par conséquent, l’opérateur financier chargé d’étudier son dossier de demande de rachat doit lui avertir. L’emprunteur doit connaître les conséquences d’une telle opération sur ses finances. Même les coûts encore plus conséquents au final doivent être communiqués à chaque client. Ainsi, il saura à quoi s’attendre et se décider s’il doit continuer quand même son processus de rachat.
L’évaluation économique
L’établissement de rachat de crédit est obligé d’évaluer la situation financière du client d’avant et d’après le regroupement. Pour ce faire, il utilise les détails des prêts encore en cours. L’état du remboursement, le temps restant et le montant qui reste à devoir constituent les principaux éléments à considérer pour chaque emprunt. N’oubliez pas que l’objectif à atteindre est d’apporter une solution durable au débiteur.