Le crédit conso non amortissable ou réserve d’argent constituait un ennui des consommateurs. Il faut dire que les publicités usaient de tout pour remplir la poche des banques. De la fausse promesse aux importantes primes en passant par l’utopie, celles-ci séduisaient leur clientèle d’une façon très malhonnête. Aujourd’hui, ce temps est révolu et la réforme est en pleine action notamment au niveau des publicités et annonces.
L’obligation d’information concernant le TAEG
Selon l’article L 311-5 de la loi Lagarde, le taux annuel effectif global est systématiquement affiché dans l’annonce. Cette règle s’applique quelque soit le support choisi. Le type – fixe ou révisable – du crédit auto ou autre crédit à la consommation l’accompagne. Le coût final de l’emprunt et la valeur de chaque mensualité s’y ajoutent.
Un exemple pour plus de clarté
Dans cette même loi, il y a l’article L 311-4 relatif à la présence obligatoire d’exemple. Cela permet d’illustrer le crédit réellement avec tous les détails requis. Dans une réclame de revolving, trois types sont mis en évidence. Le premier concerne un exemple de 500 euros. Les deux autres sont de l’ordre de 1000 et de 3000 euros.
Fin des solutions miracles
Désormais, un crédit permanent n’est plus présenté comme une solution miracle à la situation financière du débiteur. Au contraire, sa conscientisation passe avant tout avec la mention : « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager »
Un cadeau restreint
Auparavant, les établissements financiers amadouaient les clients avec des cadeaux colossaux. De la somme faramineuse accordée gratuitement aux biens matériels, cela les servait à attirer les clients dans leur piège. Le dispositif Lagarde est conscient de l’aspect néfaste de ces primes d’où leur presque suppression. Désormais, les bonus de bienvenue ne sont plus annoncés dans la publicité. De plus, ils ne dépassent plus la somme de 80 euros.