La souscription à un prêt travaux ou à un crédit immobilier ne constitue nullement la solution miracle pour l’état financier d’un ménage. Au contraire, cela représente même un risque encore plus élevé de surendettement. Il s’agit d’une situation financière assimilée à une adversité ou à un accident de vie. Cela entraîne toujours de mauvaises conséquences pour le débiteur comme le refus d’autres crédits. Heureusement, il existe des recours possibles afin d’effacer les dettes.
Effacer partiellement les dettes
Le plan classique de redressement correspond à l’effacement partiel des dettes possibles avec la Commission de surendettement de la Banque de France. Son principe de base consiste à réduire le montant dû par le débiteur. Une partie uniquement de ses dettes disparait. En pratique, la Banque de France ne l’accorde qu’après une longue négociation avec la banque créancière. De plus, cette suppression partielle se passe uniquement après la phase moratoire ou le temps de pause du remboursement.
Effacer totalement les dettes
L’effacement total des dettes entre dans le plan de redressement personnel proposé par la Commission de surendettement de la Banque de France. Il s’agit de l’ultime recours à cause de la faillite civile. Pour la réaliser, la liquidation des biens de l’emprunteur doit être effectuée. À l’issue de cette démarche, tous les créanciers répartissent les résultats de la vente aux enchères. Pour le faire, ils tiennent compte des montants empruntés dans chaque crédit conso par exemple.
Un effacement purement utopique
L’effacement sans compromis des dettes est une utopie. En effet, cela demande toujours des compromis de la part du concerné. Les contraintes provoquées par les décisions de la Commission de surendettement de la Banque de France ne plaisent pas toujours au débiteur. En effet, cela peut provoquer la saisie immobilière de sa résidence principale. La vente aux enchères de ses mobiliers ou encore de la voiture figure parmi ces contraintes.