Un crédit immobilier prend parfois un long moment de remboursement, pouvant aller jusqu’à 45 ans actuellement. Pendant une telle longue période, tout peut arriver même aux créditeurs plus en bonne santé. Quand ces derniers prennent de l’âge, ils s’exposent de plus en plus aux maladies liées à la vieillesse. En tant qu’être humain, ils peuvent même mourir. Cependant, malgré ces faits, la banque veut obtenir toute sa créance et les intérêts y relevant jusqu’au dernier remboursement. Dans son intérêt et de celui de l’entourage du débiteur, elle exige la souscription à une assurance décès invalidité ou ADI.
Le principe et le fonctionnement de l’ADI
Dans un contrat d’assurance décès et invalidité, le débiteur est protégé de plusieurs accidents de la vie. L’assurance prend en charge le remboursement de son emprunt en cas de maladie rendant l’emprunteur invalide. Il en va de même en cas de perte d’emploi sans oublier la mort.
À savoir que pour un simple crédit conso de 5 ans, la couverture décès invalidité est facultative. Pourtant, elle reste indispensable pour un crédit auto par exemple.
La prime d’assurance
De façon régulière, le débiteur est tenu de verser son remboursement à la banque en plus de la prime d’assurance. Pour cette dernière, il s’agit principalement d’un montant exprimé en taux. Ce pourcentage se réfère à la somme de l’emprunt. Il est de l’ordre de 0,2 à 0,5 % du prêt, en général.
Pour le calcul sur le restant à payer, le taux de garantie baisse au fur et à mesure des remboursements.
Que se passe-t-il après le décès ?
Si, par malheur, le soumissionnaire de la dette rend l’âme avant la fin du contrat, l’assurance prend le relai. De plus, les héritiers du défunt ne payent rien.
Pour un compte créditeur conjoint, l’assureur n’est responsable que de la part du trépassé.