La vente à réméré comme solution à l’endettement

La vente à réméré signifie vente avec faculté de rachat. En fait, réméré est un mot d’origine latin « redimere » signifiant « racheter ». Sur le plan juridique, elle est encadrée par le Code Civil, dans l’article 1659. Cet article mentionne clairement la capacité de rachat par le vendeur après avoir payé le prix principal de vente. Les frais relatifs doivent, également, être remboursés afin de récupérer votre bien immobilier. Il s’agit donc d’une forme de crédit immobilier consenti uniquement entre l’acheteur et le vendeur.

Le principe de base de la vente à réméré

Le vendeur ou le cédant met en vente sa maison principale à un tarif compris entre 50 à 80 % du prix d’achat. Le propriétaire continue à habiter la maison en contrepartie d’une indemnité d’occupation comme un loyer. Effectivement, cette compensation se réfère au loyer en vigueur dans la localité. Elle peut aussi être évaluée en un faible pourcentage (1 %) du prix de vente.

Les bénéficiaires d’une vente à réméré

Les bénéficiaires d’une vente à réméré ne sont autres que les personnes endettées. Elles doivent, par exemple, plusieurs mensualités de crédits conso à leurs banques. Au lieu de faire un rachat de crédit, elles préfèrent vendre en réméré leur patrimoine immobilier. Les propriétaires accédants sont susceptibles d’y recourir également. Les individus fichés au FICP de la Banque de France peuvent, aussi, effectuer cette opération.

Les inconvénients de la vente à réméré

Sur le plan financier, la vente à réméré arrive à résoudre des problèmes à court terme. Pourtant, quand le propriétaire veut ravoir sa maison, il doit encore s’endetter. Pour cela, il doit contracter un prêt immobilier à long terme auprès d’une société de crédit la plupart du temps. De plus, si vous avez contacté des professionnels afin de trouver rapidement acquéreur, vos frais seront exorbitants au final.

About the author

Leave a comment: