Quand vous êtes souscrit à un crédit immobilier ou un quelconque crédit conso, vous n’êtes pas à l’abri de problèmes financiers. Divorce, délogement, perte d’emploi ou même décès peuvent survenir à tout moment. C’est pour ces raisons qu’il faut prévoir le pire au moment même de la souscription du prêt travaux. La couverture du chômage ou de la perte d’emploi est un exemple à prendre en compte. Elle reste toujours facultative pour tous les types d’emprunt. Pourtant, pour un contrat à long terme, tous les risques doivent être évités afin d’assurer la tranquillité d’esprit.
Le principe et le fonctionnement d’une assurance chômage dans un contrat de crédit
Le rôle principal de l’assurance chômage consiste à protéger le débiteur en cas de perte d’emploi. L’assureur prend la place de l’emprunteur dans le remboursement de ses dettes bancaires. Ainsi, le client de la banque ne tombe pas dans une situation critique de surendettement.
Afin de bénéficier d’un tel appui, il faut payer des primes ou de garantie par mois. Effectivement, cette assurance n’entre pas dans le calcul du TAEG (taux annuel effectif global). Elle est de l’ordre 70 à 90 euros mensuels pour un prêt de 300 000 euros.
Afin d’en bénéficier, il faut que la perte d’emploi soit involontaire. Pour être plus clair, la démission n’est pas assurée.
Un peu de sacrifice pour plus garanties
Les risques d’impayé se réduisent considérablement avec une telle assurance. Cependant, cette dernière n’est pas donnée non plus. En effet, elle prend près de 100 euros de votre budget mensuellement. De plus, en cas de chômage, il faut attendre entre 6 mois à 1 an avant d’obtenir l’indemnité. L’idée de l’indemnisation totale doit être abandonnée, car le montant d’indemnisation est déjà plafonné dans tous les cas. En outre, une telle couverture nécessite toujours l’achat d’une assurance décès invalidité.