Le Prêt locatif social ou PLS représente un crédit immobilier subventionné par l’État. Il peut inclure un prêt travaux sans faire appel à un crédit conso. L’organisme d’habitation à loyer modéré et la société d’économie mixte y rencontrent plusieurs avantages. Toutefois, ceux-ci sont également contrebalancés par des inconvénients également. En effet, il permet une bonne défiscalisation avec ses quelques spécificités. Pourtant, son retour sur investissement est assez faible ou même presque nul avec un très long processus administratif.
Des avantages considérables au niveau de la fiscalité
La première manifestation de la défiscalisation en PLS consiste à diminuer la TVA du prêt de 5,5 %. Cela s’applique, en même temps, à un investissement dans le neuf et dans l’ancien. En outre, la taxe foncière n’existe réellement pas pendant les 25 premières années d’existence du patrimoine.
Les caractéristiques comme principaux atouts
Dans un prêt locatif social, les frais de dossier ne dépassent pas 700 euros. Contrairement au prêt locatif à usage social, la durée maximale de remboursement est de 30 ans. En fait, l’autre principal atout réside dans le taux d’intérêt qui se base sur celui du livret A.
Un retour sur investissement faible
Le PLS présente un grand désavantage à l’investisseur concernant le rendement de son investissement. Sur une durée minimum de location de 15 ans, chaque loyer est strictement plafonné. Ce plafonnement dépend de la région. Pourtant, le loyer est quand même très inférieur à chaque marché local. Le rendement prend un long moment pour être palpable.
Une démarche administrative assez longue
La procédure d’accession à un prêt locatif social prend un long moment. En effet, l’organisme contacte avant tout la préfecture pour son accord. Ensuite, il négocie avec la Direction départementale de l’équipement ou DDE pour la signature de la convention. Enfin, il soumet sa demande de prêt.