Les frais de notaire font partie des frais annexes dans un crédit immobilier. Dans un prêt personnel pour accéder à un bail, ils reviennent moins chers. Pourtant, ils sont beaucoup trop importants la plupart du temps, soit quelques milliers d’euros, en prêt immo. C’est pour cette raison que la majorité des banques exigent l’apport personnel venant du débiteur afin d’acquitter ces charges. En effet, contrairement à un crédit conso quelconque, le prêt immobilier peut dépasser les centaines de milliers d’euros. Cela entraîne des frais colossaux également. Voyons ensemble le calcul de ces frais de notaire.
Calcul des frais de notaire
Plusieurs éléments entrent dans le calcul des frais de notaire. Les différents types de taxes en font partie. Il s’agit de l’impôt versé à l’État pour la mutation, la publicité foncière, les droits d’enregistrement… En plus des taxes, il y a la rémunération proprement dite de ce professionnel immobilier. Elle suivait le décret n°78-262 de mars 1978 auparavant. Actuellement, les honoraires du notaire suivent le barème du décret 2011-188 de février 2011. Les débours et les dépenses occasionnés par le dossier du débiteur sont les derniers constitutifs de ces frais.
Les frais de notaire en pratique
En pratique, le calcul des frais de notaire suit le Barème Rapide Langloÿs généralement. Cela débouche à une valeur approximative de 3 % du prix réel de l’acquisition pour une maison neuve. En revanche, le résultat atteint les 8 % pour un achat dans l’ancien. Cette différence se situe au niveau de l’absence de la mutation sur le bâti pour une construction neuve. Les charges se limitent tout simplement au niveau des papiers sur le terrain.
Heureusement, certains établissements acceptent, tout de même, de financer un projet immobilier en plus des frais de notaire. Il faut passer par un courtier compétent pour cela.