Auparavant, les consommateurs souscrivaient surtout un crédit conso à cause des possibilités offertes par cet emprunt. Aveuglé par son besoin de nouvel appareil électroménager ou de vacances, l’individu se précipitait pour avoir une réserve d’argent. Beaucoup étaient loin d’imaginer qu’un emprunt de quelques milliers d’euros pouvait ruiner son budget. En effet, avec plusieurs prêts personnels à son compte, le surendettement devient systématique. L’ignorance en est la principale source. C’est dans le but d’éviter la répétition de ce schéma qu’ont été approuvés les dispositifs Lagarde.
Fait réel avant la réforme
Avant la réforme de la loi Lagarde en 2010, les professionnels financiers incitaient uniquement les gens à avoir un prêt bancaire. Le but était purement commercial sans connaître l’intérêt réel de chaque débiteur. Certains ne se souciaient même pas de la solvabilité du client en consultant le FICP pour vérifier son nom.
Actuellement : Obligation d’information
Chaque banque doit informer la nature réelle d’un prêt bancaire. Elle doit l’effectuer, avant tout, par le biais de la publicité. Chaque annonce doit disposer, obligatoirement, d’un exemple concret du crédit offert. La mention « Un crédit vous engage et doit être remboursé… » s’y trouve également. Ainsi, le prêt bancaire n’est plus présenté comme une solution miracle pour le budget.
Les démarches obligatoires
Pour un point de vente, le promoteur du crédit remplit un formulaire avec son client. Si le montant de l’emprunt dépasse 1.000 euros, il suit les démarches de demande d’un crédit classique. Quant à l’organisme financier, le banquier doit vérifier la capacité de remboursement du débiteur avant de lancer son offre.
Perte de valeur du crédit renouvelable
Le crédit renouvelable n’est plus la manne tant présentée par les établissements financiers auparavant. Au contraire, il se classe au même rang qu’un crédit amortissable et le choix est même faisable entre les deux.