Les établissements financiers ont longtemps profité de la crédulité des consommateurs avec la réserve d’argent. Heureusement, depuis deux ans déjà, la loi avancée par Christine Lagarde a ouvert le chemin en réformant les crédits. Avec celle-ci, le consommateur se trouve au cœur du système bancaire. Ses intérêts sont mis en avant pour la négociation de la durée de remboursement du crédit renouvelable. Il en va de même pour le taux d’usure.
Les nouvelles durées de remboursement réglementaires
Pour cette forme de crédit conso, les périodes de remboursement ont été écourtées. La réduction dépend du montant à rembourser en principe. Pour un prêt personnel quelconque, ce temps ne dépasse plus les 5 ans. C’est uniquement applicable sur les prêts contractés à partir du 1er mai 2011. Effectivement, pour un montant de moins de 3 000 euros, le débiteur paye ses dettes jusqu’à 3 ans. Concernant un crédit revolving de plus de 3 000 euros, le paiement ne dépasse pas 60 mois.
Pourquoi cette réduction de la période de paiement ?
Le crédit permanent est considéré comme la principale source d’endettement. D’ailleurs, plus de 80 % des noms fichés dans le Fichier des incidences de paiement le prouvent. La raison en est que ce type de prêt accorde une grande flexibilité aux gens. Ces derniers ne se voient jamais refusés des montants supplémentaires à leur trésorerie. La banque elle-même se permet d’alimenter sans cesse le compte crédit de son client sans la demande de ce dernier.
Un taux d’usure renouvelé pour un meilleur encadrement
Les différentes variétés de crédit renouvelable fonctionnaient sous des taux d’usure très éparses auparavant. Grâce au dispositif Lagarde, il n’existe plus que trois types de taux pour ce crédit. Il prend en compte le montant à emprunter tout comme pour les crédits à la consommation amortissables.